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Comment évaluer la consommation d’une climatisation ?

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Évaluer la consommation d’une climatisation est essentiel avant tout achat. Cela vous permet d’anticiper le budget énergétique nécessaire à votre confort thermique tout en comparant les différents produits disponibles sur le marché. Et si votre appareil était déjà installé, cela vous permet de comparer la consommation effective de votre climatisation, notamment en hiver, avec celle d’un possible radiateur ou autre moyen de chauffage. Nos experts vous guident dans les méandres de ce calcul afin de vous permettre de réaliser les meilleurs choix pour vous et votre confort thermique.

Consommation d’une climatisation : quels critères prendre en compte ?

Pour bien choisir une climatisation et évaluer la consommation de votre appareil, certains critères sont incontournables. Ainsi, chaque produit est étiqueté de manière à renseigner sa classe énergétique. Celle-ci est évaluée selon sa puissance, sa consommation énergétique, la fraîcheur/chaleur restituée, ainsi que son Coefficient de Performance et son niveau sonore.

La classe énergétique est une nomenclature mise en place par l’Union Européenne qui est obligatoire pour tous les appareils électroménagers. Elle est cotée de la lettre A+++ (la plus économe) à la lettre G (la plus énergivore). Elle correspond au rendement de votre appareil : pour la même prestation, un appareil de classe A consommera ainsi en moyenne 3 fois moins qu’un appareil de classe C par exemple. . 

Bien entendu, parce que plus performants, les appareils de classe A+++ sont plus chers à l’achat mais plus rentables sur le long terme et vous permettront d’effectuer de réelles économies d’énergie en comparaison d’un produit de classe C à G.

Ainsi, la classe énergétique de votre appareil est un élément à prendre en considération pour bénéficier d’un confort thermique optimal à moindre coût. Bien évidemment, certains critères propres aux pompes à chaleur sont à vérifier et influencent directement la classe énergétique de votre appareil. C’est notamment le cas du COP, le Coefficient de Performance de votre appareil. Il permet d’exprimer le nombre de kW de chaleur ou de fraîcheur diffusés par votre appareil pour 1 kW d’énergie consommée. Ainsi, plus le COP de votre appareil est élevé, plus son rendement l’est aussi. Cependant, préférez le COPA (COP annuel) ou le SCOP (COP saisonnier) qui évaluent le rendement de votre climatisation en fonction des saisons et est ainsi plus réaliste.

Calcul de la consommation de votre climatisation

Afin de calculer concrètement la consommation énergétique de votre climatisation, il vous sera nécessaire de connaitre :

  • La puissance de votre appareil, et plus précisément celle de son compresseur. Notez que la puissance de votre climatisation sera à choisir en fonction :
    • Du coefficient de déperdition de votre bâti (c’est d’ailleurs pour cela qu’il est vivement recommandé d’effectuer un bilan thermique) ;
    • Du volume de la pièce à couvrir ;
    • De la température intérieure ambiante souhaitée ;
    • Ainsi que du climat environnant et donc de votre région d’installation ;
  • Le prix du kWh (kilowatt heure) ;
  • Le temps d’utilisation moyen évalué ou constaté.

Il vous suffira ensuite de multiplier puissance, prix du kWh et nombre d’heures d’utilisation par jour puis par 365 pour obtenir une consommation moyenne annuelle de votre appareil. À titre d’exemple, une utilisation 4h par jour en été d’une climatisation d’une puissance de 2000W vous coûtera en moyenne 110€ lorsque celle d’un appareil de 4000W vous reviendra à environ 210€.

Bien entendu, votre consommation énergétique sera aussi fonction de la technologie de votre appareil (Inverter ou non) et de la différence entre température intérieure souhaitée et température extérieure (Δt). En effet, la technologie Inverter évite les redémarrages incessants des climatiseurs classiques et limite ainsi la surconsommation liée à cette mise en fonction. Quant au fameux delta de température (Δt), plus il sera élevé plus la consommation de votre climatiseur sera importante.

Enfin, l’isolation de votre bâti et la présence ou l’absence d’un système de programmation de votre appareil joueront un grand rôle dans la consommation énergétique de ce dernier. C’est pourquoi il est plus courant de parler d’une évaluation de la consommation d’une climatisation que d’un calcul précis de celle-ci.

Comment éviter les déperditions d’énergie ?

Bien que l’utilisation d’un climatiseur ait forcément un impact sur votre facture d’électricité, il est néanmoins très facile d’éviter les déperditions thermiques en adoptant des gestes simples :

  • Toujours maintenir les portes et les fenêtres fermées, pour limiter les variations de température ;
  • Privilégier un fonctionnement en continu de votre appareil, à température douce plutôt que des redémarrages récurrents extrêmement énergivores ;
  • Limiter la différence entre température intérieure souhaitée et température extérieure à 5°C ;
  • Entretenir régulièrement votre appareil pour éviter une perte de performances thermiques et donc une éventuelle surconsommation.

Pour en savoir plus sur la maîtrise de votre budget énergétique une fois votre climatisation installée, n’hésitez pas à consulter notre article intitulé : Comment réduire la consommation énergétique d’une climatisation ?

De plus, nous vous invitons à découvrir la climatisation solaire, un excellent moyen d’utiliser une énergie naturelle et disponible pour tous tout en bénéficiant d’un excellent confort thermique. À lire sur le sujet : Rentabiliser une climatisation solaire : est-ce réellement possible ?

Enfin, pour ceux qui souhaiterait découvrir quelques astuces fraîcheur, découvrez notre article Comment rester au frais sans climatiseur ?

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